Les industries pharmaceutiques doivent respecter un long processus avant l’homologation d’un comprimé. L’évaluation de l’activité et de l’effet thérapeutique des substances implique des expériences in vivo. En quoi diffèrent-elles des traditionnels tests in vitro ? Pourquoi s’imposent-elles ?
Recherches in vivo, au-delà des études théoriques
Le terme « in vitro » évoque des manipulations de molécules réalisées exclusivement dans un tube à essai ou dans une boîte de laboratoire. Quant à une procédure in vivo, elle implique des expériences sur un organisme vivant. Elle peut s’effectuer sur un animal ou sur un être humain. Ces deux notions restent similaires parce qu’elles permettent d’obtenir des observations complémentaires sur l’activité et l’effet thérapeutique d’une substance spécifique. Ces approches fournissent des informations importantes pour améliorer le traitement d’une maladie ou pour mieux comprendre le fonctionnement de l’organisme.
Les études in vitro représentent une contrainte éthique. Les chercheurs peuvent procéder à des expériences en toute quiétude sans exposer des êtres vivants à des molécules toxiques dont ils ne maitrisent pas forcément les effets secondaires. Cette approche autorise des séries de tests pour appréhender le fonctionnement de plusieurs substances potentiellement thérapeutiques. Malheureusement, l’absence de facteurs biocénétiques et d’autres éléments importants ne permettent pas d’extrapoler les conclusions des essais in vitro. Les expériences in vivo apportent des informations déterminantes pour la validation des effets médicamenteux d’une molécule. Ainsi, les offres d’un CRO (Contract Research Organization) préclinique performant doivent combiner les tests in vitro et les approches in vivo comme cela s’observe sur la plateforme explicyte.com.
Études in vivo, une étape importante dans la recherche médicale
Les expériences sur des êtres vivants démarrent souvent après des essais concluants in vitro. En général, elles portent sur des cobayes en premier lieu. Cela permet aux chercheurs d’observer le fonctionnement de la substance concernée au sein d’autres processus corporels. Dans tous les cas, des études interviennent sur quelques humains en dernier ressort pour confirmer les conclusions de manière formelle puisque l’organisme d’une souris présente quelques spécificités par rapport à celui d’un homme. Les expériences in vivo restent incontournables pour diverses raisons.
- Elles permettent d’observer le fonctionnement d’une molécule à l’intérieur d’un corps. En effet, des essais in vitro concluants peuvent se révéler inefficaces sur l’espèce humaine. Cela peut s’expliquer par les multiples processus métaboliques que subit continuellement un organisme.
- Les études in vivo s’intéressent aux conséquences de l’absorption sur une molécule potentiellement thérapeutique. Une particule prometteuse dans un tube peut devenir sans effet simplement parce que l’estomac ne la digère pas.
- Les expériences in vivo permettent d’appréhender l’impact d’une substance sur le fonctionnement du corps humain. Les professionnels peuvent donc la faire consommer comme un médicament ou l’injecter par voie intraveineuse après des études approfondies. Ils vérifient si l’organisme laisse ses principes agir ou s’il les décompose.
Des essais in vivo concluants représentent un pas important vers l’homologation d’une particule. Les chercheurs peuvent entamer les autres démarches et les formalités requises pour pouvoir exploiter médicalement la molécule découverte à grande échelle dans la vie réelle.